Groupe Callipyge coupable de collusion
- Douglas Pickford
- 30 mai 2018
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 5 juin 2018
Le scandale sexuel qui a sali il y a un an la carrière prolifique de Daisy Phillips, maladroitement baptisé le Daisygate, n'était nulle autre qu'une manoeuvre de salissage de la populaire chaîne de Love Hotels.

Qui est derrière tout ça?
Pour bien comprendre comment le Daisygate est né, il faut d'abord savoir identifier les motifs qui auraient mené à l'élaboration d'une telle controverse. À qui donc les ébats de madame Phillips aurait bien pu profiter?
Vous n'êtes pas sans savoir que La Feuille de Chou a connu son plus important tirage le jour où la vie intime de la politicienne a été rendue publique. Vous n'êtes pas aussi sans savoir qu'on m'a remercié quelques jours seulement avant la parution de cet article complètement licencieux. Pas convaincu de la coïncidence? Laissez-moi chasser vos doutes.
J'ai passé mes dernières semaines à investiguer du côté de l'Hôtel Callipyge. Son gérant, monsieur Fontaine, nous a permis de visionner les vidéos de la nuit où madame Phillips avait été prise en flagrant délit de tendresse. Jusque là, rien de suspect à signaler.
Jusqu'à ce que...
...Un employé de l'Hôtel Callipyge me remette anonymement une confession vidéo. Non sans surprise, le DVD contient alors des séquences d'enregistrement des caméras de surveillance de l'hôtel complètement inédites. Mes doutes trouvaient dorénavant fondation, et comme je le craignais, les vidéos présentées par monsieur Fontaine étaient trafiquées. Je laisse les images parler d'elles-mêmes.

Je vous présente le nouvel éditeur de La Feuille de Chou et bras droit de Melinda Phillips, monsieur Leight, qui se retrouve étrangement à pénétrer la chambre de Daisy Phillips le même soir où toutes les voltiges de celle-ci se voient captées par des caméras-espions.
Trop de coïncidences tue définitivement la coïncidence. Est-ce un peu exagéré de se donner tout ce mal pour créer LE scoop juteux? J'abonde en votre sens. Mais il faut se rappeler que madame Phillips en a tout de même fait les frais, et ce, au profit d'une multinationale véreuse qui n'a eu que faire de son droit privé.
“Comme le dit le dicton, ce qui se passe à l'Hôtel Callipyge... reste à l'Hôtel Callipyge.”
C'est ce qu'a clamé fièrement monsieur Fontaine lors de notre premier entretien. La discrétion du personnel a toujours fait la renommée de cet établissement qui, à mon humble avis, n'est qu'un souk à pince-fesses, une vulgaire maison close tolérée par notre société.
Les droits de l'ex-cheffe du BCP demeureront-ils bafoués? Je ne pourrai le savoir qu'au terme de mon enquête. Mais je peux d'ores et déjà avancer que le Groupe Callipyge est coupable de collusion. Trafiquer des vidéos de surveillance est un acte criminel. Vendre des renseignements privés à d'autres corporations est un acte criminel. Maintenant que nous savons le secret de nos ébats si peu hermétique, on en vient à se demander: qui dirige vraiment ce foutoir, au final?
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